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_fbroch
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100 _aTHOMAS, Frédéric
_esous-dir
245 _aLe pouvoir de la biodiversité
_bnéolibéralisation de la nature dans les pays émergents
260 _aversailles
_bQuae
_c2015
300 _a295 p.
_bill., couv. en coul.
_c24 cm
541 _cACHN
562 _e01 exemplaire
942 _c09
490 _a2315
520 _aDepuis vingt ans, la communauté internationale promeut le développement de contrats d'accès aux ressources génétiques afin d'assurer une exploitation durable et équitable de la biodiversité. On constate cependant que les impacts de telles politiques sont limités, en termes de conservation de la nature comme de justice environnementale ou de retombées financières pour les populations locales. Leur influence sur les agendas et les positionnements des gouvernements des pays émergents et de certains scientifiques est en revanche manifeste. Une grande partie de ces derniers a en effet été convertie aux instruments économiques de mise en valeur de la biodiversité : filières de produits naturels, projets d'écotourisme, paiements pour services environnementaux... Les formes de savoirs et de pouvoirs construits sur la biodiversité et les services écosystémiques témoignent de ce ralliement. Le pari de cet ouvrage est ainsi d'analyser le « pouvoir de la biodiversité » en termes d'économie politique, à partir de l'examen des régimes de propriété industrielle sur le vivant dans trois pays émergents - le Vietnam, le Brésil et le Mexique - et d'études de cas sur la mobilisation des savoirs de communautés autochtones et locales dans ces pays. Les notions de biodiversité et de services écosystémiques et leur diffusion ne seraient-elles pas avant tout les marqueurs d'une néolibéralisation des politiques de conservation de la nature ?
653 _aBIODIVERSITE/POLITIQUE DE L'ENVIRONNEMENT/BIOTECHNOLOGIE/RESSOURCE GENETIQUE/EXPLOITATION AGRICOLE/POLITIQUE ECONOMIQUE/VIETNAM/BRESIL/MEXIQUE