000 01697nam a2200241 4500
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_fbroch
040 _aBC-ENSA
_bfre
041 _afre
_bfre
080 _a331.105.42
100 _aDEJOURS, Christophe
245 _aL'évaluation du travail à l'épreuve du réel
_bcritique des fondements de l'évaluation
260 _aVersailles
_bQuæ
_c2003
300 _a82 p.
_bcouv. ill.
_c19 cm
541 _cACHN
562 _e1 exemplaire(s)
942 _c09
490 _a862
500 _aune conférence-débat organisée par le groupe Sciences en questions
520 _aSelon l’esprit du temps, tout en ce monde, serait évaluable. Ce qui se dérobe à l’évaluation serait donc suspect de collusion avec la médiocrité ou l’obscurantisme. Le travail n’échappe pas à cette logique et son évaluation objective est à la base des nouvelles méthodes de gestion, de management et d’organisation du travail. Pourtant, l’investigation clinique du travail suggère qu’une part essentielle de l’activité humaine relève de processus qui ne sont pas observables et résistent donc à toute évaluation objective. Source de difficultés qui augmentent la charge de travail, l’évaluation des performances a aussi des effets pervers (sentiments d’injustice ou conduites déloyales entre collègues). Il se pourrait qu’une bonne part de la souffrance et de la pathologie mentale dans le monde du travail soit liée aux nouvelles formes d’évaluation.
653 _aEVALUATION/EMPLOI/ORGANISATION DU TRAVAIL/TECHNOLOGIE/ETUDE CRITIQUE/PATHOLOGIE/PERFORMANCE